Les zones à faibles émissions (ZFE) ont vocation à améliorer la qualité de l’air en ville en instaurant des restrictions d’usage des véhicules les plus émetteurs dans certaines métropoles.
Lundi 10 juillet, le comité interministériel a annoncé l’assouplissement de certaines règles dans plusieurs métropoles dotées des ZFE. Il s’agit d’une suspension et non d’une annulation concernant des villes où la qualité de l’air s’est améliorée, à savoir, Toulouse, Grenoble, Reims, Montpellier, Nice et Toulon. Cela signifie que ces villes n’auront plus l’obligation de durcir les restrictions actuelles de circulation au sein des ZFE. Par exemple, elles ne seront pas obligées d’interdire la circulation des Crit’Air 3 au 1er janvier 2025. Cette décision fait suite à la remise du rapport du comité national de concertation sur les ZFE présidé par Jean-Luc Moudenc et Anne-Marie Jean émettant 25 propositions pour concilier les enjeux de mobilité, de justice sociale et de qualité de l’air.
D’autres rapports ont été rédigés sur ce thème qui suscite beaucoup d’intérêt. Notamment par l’Assemblée nationale sous forme d’une mission flash visant à définir des mesures d’accompagnement dans la mise en œuvre des ZFE (rapport disponible ici). Le 14 juin, le Sénat a également publié un rapport à la suite des travaux d’une mission d’information dédiée au sujet. Ce dernier émet plusieurs critiques ainsi que des propositions pour améliorer le dispositif (rapport disponible ici).
Les ZFE sont un sujet d’intérêt majeur pour les TPE-PME, conduisant ainsi la CPME à le suivre de manière vigilante. Ce suivi se matérialise par une participation au CTL (comité technique de liaison des acteurs économiques de la logistique urbaine) et le soutien apporté à la note de position rédigée par cette instance.