Le ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, Laurent Saint-Martin, a lancé le 18 mars les Assises de la politique commerciale. Objectif : être plus offensif pour contrer les éléments d’instabilité dans l’environnement actuel des entreprises (guerre en Ukraine, augmentation des droits de douane, etc.) pour :
Le ministre a dessiné 3 axes de travail :
Matthias Fekl, ex-président de la commission internationale de la CPME, a insisté sur l’importance de mettre le principe de réciprocité au cœur de la politique commerciale de l’UE et de s’affirmer enfin en tant qu’Européens pour sortir de la « servitude volontaire » et faire valoir nos intérêts stratégiques. En parallèle, les relations bilatérales avec l’Allemagne, l’Italie, la Pologne notamment doivent être poursuivies et amplifiées. Pour préserver la cohésion sociale et territoriale, l’impact des accords de commerce doit être analysé par filière. Et il propose un fonds d’ajustement pour accompagner les filières impactées négativement.
Quant à Thierry Breton, ancien Commissaire européen, qui partage cette exigence de réciprocité (clauses-miroirs), il a rappelé toute l’importance de porter une voix unie, tant au niveau français qu’européen pour peser à Bruxelles, et créer des coalitions pour pouvoir ajouter des clauses conformes à notre vision du monde.
Quelques chiffres instructifs mentionnés par Lionel Fontagné, professeur à l’université Paris I :
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