François Asselin et les porte-paroles de la CPME se sont démultipliés dans les médias ces derniers jours, à la fois pour décortiquer cette réforme complexe et prendre position.
Comme le président de la CPME l’explique la Confédération est favorable au recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans « principe de réalité oblige » pour sauver notre système par répartition. Elle estime que le projet de réforme est équilibré dans le sens où les dispositifs des carrières longues et d’usure professionnelle permettent à celles et ceux qui ont commencé le plus tôt et/ou qui sont le plus exposés physiquement, de partir plus tôt.
La CPME salue également la mise en place du minimum contributif, dispositif qu’elle avait poussé à étendre aux indépendants lors des concertations, une demande entendue par l’exécutif.
Elle s’est en revanche élevée contre l’abaissement du seuil de l’index seniors aux entreprises de 300 à 50 salariés. Un mécanisme aux effets pervers qui pourrait générer de la discrimination à l’embauche des jeunes dans les PME.
Dans la séquence qui vient de s’ouvrir au Parlement, la CPME va continuer à défendre sa proposition de baisse des cotisations sociales pour les entreprises qui jouent le jeu de l’emploi des seniors, sorte de prime à l’embauche des seniors. Inciter plutôt que sanctionner : un gage d’efficacité.
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