À l’horizon 2025, la gestion des flux transmanche se modernise avec l’introduction de l’enveloppe logistique obligatoire (ELO), visant à simplifier le passage des marchandises. En parallèle, les prévisions du CEDEFOP jusqu’en 2035 mettent en lumière les mutations du marché du travail en Europe, avec des évolutions démographiques et sectorielles marquantes. Tour d’horizon.
Le système de frontière intelligente avec le Royaume-Uni se dotera, à compter du 1er avril 2025, d’un nouvel outil de facilitation : l’enveloppe logistique obligatoire (ELO). Les opérateurs économiques auront cinq mois pour se familiariser avec ce service puisqu’il deviendra obligatoire dès le 1er septembre 2025.
ELO permet de regrouper plusieurs déclarations sous une même enveloppe logistique, correspondant à un code-barres unique, à l’import comme à l’export, que le camion soit vide ou chargé.
1 camion = 1 référence ELO unique
Cette déclaration unique sera réalisée en amont du passage à la frontière, par une seule personne, désignée par les différents acteurs de la chaîne logistique. Il convient donc d’anticiper dès à présent le changement en identifiant les responsables de la création d’ELO.
Pour plus de détails, consultez le site de la Douane et ses actualités.
*Mise à jour au 20/03/2025 : déploiement d’ELO reporté ultérieurement.
Via son baromètre des compétences (Skills Forecast), le CEDEFOP (Centre européen pour le développement de la formation professionnelle) analyse les évolutions du marché du travail à l’échelle de chaque pays membre de l’UE (secteurs en croissance, compétences requises, prévisions d’emploi).
Récemment actualisé, cet outil couvre désormais une période allant jusqu’à 2035. Les utilisateurs peuvent ainsi avoir une vue d’ensemble des tendances et des évolutions attendues dans divers domaines professionnels et mieux anticiper les besoins en compétences à l’avenir.
Il résulte des données ajoutées que :
Pour ce qui est de la France, le CEDEFOP prévoit notamment :
La question des compétences est au cœur des priorités de la Commission européenne qui a présenté le 5 mars son « Union des Compétences » pour renforcer l’alignement des compétences des citoyens européens avec les besoins du marché du travail.