Réaction de la CPME à l’intervention du président de la République

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« Le président de la République, Emmanuel Macron, a tracé, ainsi que nous le souhaitions, des perspectives à court et moyen terme, réagit Thierry Buatois, tête de file des chefs d’entreprise de TPE-PME de Saône & Loire. Il est maintenant impératif de connaître rapidement et précisément les règles qui seront en vigueur à partir du 11 mai. La CPME contribuera donc activement à la concertation sur ce point. » 

 

« Quoi qu’il en soit, espère-t-il, le fait que des masques soient mis à disposition de tous les Français à compter de cette date, permettra sans nul doute de rassurer les salariés et les chefs d’entreprises. »

« On peut cependant regretter, poursuit le président de la Cpme71, que des ambiguïtés persistent encore un mois entre les exigences contradictoires liées au confinement et les incitations à la reprise du travail. Dans ces conditions, il convient plus que jamais d’aménager et de simplifier les dispositifs de soutien aux entreprises, sans oublier de mieux répondre à la détresse particulière qui est celle des indépendants. »

« Nous souhaitons également, précise-t-il, que l’on réfléchisse dès à présent aux possibilités de proroger les aides, et ce aussi longtemps que l’économie devra fonctionner dans un cadre contraint. La question du remboursement des cotisations sociales reportées et celle des remboursements d’emprunts bancaires devront être clairement posées pour éviter que les entreprises ayant réussi à franchir le cap du confinement ne voient leurs charges financières devenues tellement insupportables, qu’elles ne doivent déposer rapidement le bilan. » 

« N’oublions pas également, rappelle un brin agacé Thierry Buatois, les errements de notre système bancaire basé pour certains textes sur des directives européennes, notamment celles qui interdissent à certaines de nos entreprises tout à fait viables l’accès au PGE, annoncé à grand renfort de discours par nos politiques. »

« Il est enfin crucial que les secteurs qui resteront fermés jusqu’en juillet soient tout particulièrement accompagnés, sous peine de disparition pure et simple. »